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Le top 10 des villes où vivre sans voiture

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La pénurie de carburant mais aussi la flambée des prix à la pompe font réfléchir bon nombre de Français. L’un d’eux a même opté pour le cheval afin de faire le trajet domicile-travail. Est-il possible de vivre sans voiture ? Le Parisien a établi le classement des 10 villes français où s’installer pour se passer de voiture.

Troquer la voiture contre le vélo

Les voitures deviennent un véritable fardeau pour ceux qui en possèdent. Trop coûteuses et peu écologiques, certains Français ont donc décidé d’en finir avec l’utilisation de leur automobile. Ils ont préféré choisir un autre moyen de déplacement comme le vélo, la marche ou le métro. Voici les dix villes où il fait bon vivre sans voiture d’après le classement du Parisien.

Le quotidien a étudié les 96 préfectures de métropole pour établir son classement. Et ce sont les grandes villes qui arrivent en tête du classement. Dans ces dernières, il est e plus en plus facile d’abonner son véhicule comme c’est le cas pour la ville de Paris qui laisse de plus en plus de place aux piétons. Mais de plus en plus de villes suivent la même voie en réduisant l’espace dédié aux voitures, en aménageant des zones piétonnes, des pistes cyclables et en intégrant davantage d’épiceries et de supermarchés en ville.

Alors que l’essence coûte cher, mieux vaut opter pour le vélo en ville.

Grenoble en tête des villes où l’on peut vivre sans voiture

À partir de plusieurs critères, Le Parisien a positionné Grenoble en tête du classement. La ville a obtenu 17,8 sur 20 grâce à ses aménagements de pistes cyclable de 7 km par km2. La ville compte également de nombreux zones piétonnes mais aussi des supermarchés à l’intérieur de la ville. De plus, seuls 38% des ménages disposent d’un véhicule. Beaucoup réalisent le trajet domicile-travail à vélo (17,4%) mais aussi en transports en commun (28,2%). « La part du vélo a explosé en quelques années à partir du moment où l’on a développé les infrastructures, notamment des lignes express qui permettent de traverser la ville voire au-delà, de manière sécurisée », précise Gilles Namur, adjoint au maire en charge des questions d’espaces publics et de mobilité dans le quotidien Le Parisien.

À Grenoble, de nombreuses alternatives existent pour ne pas avoir à prendre la voiture.

La ville devrait à l’avenir poursuivre le développement des transports en commun et agrandir ses trottoirs. « C’est une façon de lutter contre le dérèglement climatique et de faire une ville plus agréable à vivre », a poursuivi l’adjoint aux mobilités. D’autres grandes villes comme Lyon (2e), Paris (3e), Bordeaux (4e) et Lille (5e) permettent de vivre aisément sans voiture.

Paris, ses petites rues

D’ailleurs Paris compte introduire une zone apaisée interdisant le trafic de transit dans la capitale. De même, Bordeaux va réduire la place laissée à la voiture sans l’interdire totalement. Afin la fin du mandat, les rues devant les écoles devraient être piétonnisées. « Les grandes villes construites il y a longtemps, ont des atouts de taille, comme leur densité de population, avec un secteur tertiaire majoritaire », a expliqué l’urbaniste Sylvain Grisot dans Le Parisien. Dans ces villes, on trouve donc des logements proches de commerces et d’emplois. Mais d’autres villes comme Arras (Nord), ou encore Troyes (Aube) sont également présentes dans le classement.

Les villes moyennes doivent encore s’améliorer

De leur côté, les villes moyennes ne sont pas encore parvenues à réduire considérablement l’espace dédié aux voitures. En effet, ces villes comptent généralement des zones commerciales à l’extérieur du centre ville ce qui nécessite une voiture. De même, peu de pistes cyclables sont déployées. C’est le cas de villes comme Montauban, Ajaccio, Mende ou encore Auch. Difficile dans ces villes d’opter pour une alternative à la voiture. C’est également le cas de Laval qui se classe à la 60e place.

Cependant, la ville va entreprendre des travaux d’une grande ampleur. La place principale de Laval va être réaménagée pour laisser plus de 81% de place aux piétons. D’autres villes vont entreprendre des travaux d’envergure comme Toulouse dont l’un des ponts est désormais dédié aux piétons.

Les autres villes du top 10 sont : Rouen (6e), Rennes (7e), Nancy (8e), Tours (9e) et Strasbourg (10e). Pour établir ce classement Le Parisien a utilisé plusieurs critères dont le nombre d’infrastructures piétonnes, les supermarchés disponibles dans chaque ville, les pistes cyclables, les données de l’Insee montrant les parts de trajets domicile-travail réalisés à vélo, à pied, en transports en commun ou en véhicule motorisé et enfin la part de ménages possédant au moins une voiture.

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